Les hommes cruels ne courent pas les rues de Katherine Pancol, Point 2, 559 pages
La quatrième de couverture: Les hommes gentils ont les aime beaucoup mais... Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon? Moi non.
Mon avis: Je renoue avec de la chick-lit avec une auteure que je connais bien (pas personnellement évidemment) Katherine Pancol. Ici, elle nous narre l'histoire d'une jeune femme qui n'arrive pas à trouver l'amour. Bien sûr, l'intrigue de ce roman est donc toute entière tournée vers la recherche du prince charmant. Sauf que... L'héroïne a un très gros problème de...personnalité.
En effet, ici le point d'intérêt du livre n'est en aucun cas l'histoire (qui est d'une banalité affligeante) mais le personnage.
L'héroïne, dont nous ne connaissons pas le prénom, est une jeune femme d'environ trente ans, française, qui vient de perdre son père et se réfugie à New-York chez une amie. Là- bas, elle rencontre Allan, un personnage complètement abject, macho, sexiste (barrer la mention inutile) duquel elle s'entiche (d'où le titre du livre). Mais l'héroïne a de gros problème relationnel. Parasitée par sa relation fusionnelle (complexe d'oedipe fois 5000) avec son père, elle a beaucoup de mal à s'affirmer et est d'une maladresse sans nom lorsqu'il s'agit de s'accaparer un mec. Alternant entre mièvreté et provocation, elle ne sait pas sur quel pied danser et nous, pauvre lecteur, nous assistons à tout cela depuis sa tête.
Je crois que vous l'aurez compris mais je n'ai pas tout à fait accrocher à cette histoire. Dans un premier temps, je trouve que l'intrigue est banale à en mourir. Dans un deuxième temps, le personnage principal m'a fortement agacée. Pourquoi ne pas lui avoir donné de nom? Et puis, c'est quoi toutes ces névroses? J'avais presque envie de lui payer un psy à la pauvre petite. Tout cela n'est pas arrangé par une narration à la première personne qui fait que vous êtes en permanence avec l'héroïne qui se plaint en permanence.
Autre bémol, le style de l'auteur... Alors je ne sais pas si les éléments précédents ont influencé ma lecture mais j'ai trouvé qu'il y avait des lourdeurs. j'ai mis plus de la moitié du livre à accrocher un peu et encore. Le début est plutôt brouillon et j'avais vraiment du mal à comprendre où tout cela aller nous mener.
Pour résumer: Une lecture dont je ne garderai pas un souvenir marquant et qui m'a déplue.
Ma note: 4/10
Les premières lignes: Ca m'a prise un soir, comme ça. Un soir de misère. J'étais assise sur mon grand lit américain. Face au miroir que j'ai posé là exprès. Pour inspirer licence et perversité. Ca n'a jamais marché.
C'est en apercevant la fille dans la glace que j'ai compris. Elle avait l'air mal en point. Elle écoutait l'autobus 80 freiner sous ses fenêtres, s'ouvrir les portes automatiques pom-pschiitt et se réenclencher la première. C'est tout ce qu'elle semblait pouvoir faire. j'en ai marre, je lui ai dit. Marre de radoter mon chagrin. Marre qu'on m'écoute. Marre qu'on me console. Il faut que je parte.
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