Nos étoiles contraires de John Green, Nathan
La quatrième de couverture: Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Ce que j'en pense: Lorsqu'on lit le pitch de ce roman jeunesse, on ne peut qu'être attiré par ce livre. Grosso modo, Hazel meurt d'un cancer et rencontre Augustus lors d'un groupe de soutien.
La trame de ce roman est belle et émouvante. Mais ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que même si tout semble écrit d'avance, les choses prennent une tournure surprenante. La fin du roman est belle et m'a laissé très mélancolique. Malgré le tragique de la situation tout est traité avec pudeur et simplicité.
A ce titre, Nos étoiles contraires m'a rappelé Dieu me déteste d'Hollis Seamon.
Ce roman jeunesse est porté par deux personnages principaux très forts. Il y a d'abord Hazel. Cette jeune fille de 16 ans, atteinte d'un cancer incurable est la narratrice. Elle est jeune mais très mûre. C'est une grande rêveuse qui aime lire et manie l'ironie à merveille. J'ai apprécié le personnage mais je l'ai trouvé un peu trop mature pour 16 ans. Elle est trop raisonnable et bien que je me sois attachée à elle, je l'ai trouvé un peu lisse.
Augustus, alias Gus, est lui aussi atteint d'un cancer. Il est drôle, beau, il aime lire, les jeux vidéos et manie aussi parfaitement l'ironie. J'ai trouvé son personnage moins lisse que celui d'Hazel et donc beaucoup plus intéressant. Il semble plus réel car on entrevoit ses travers. J'ai aimé son humanité et sa fragilité notamment lorsqu'il commence à perdre totalement pied.
Le fait que ce soit Hazel qui "raconte" l'histoire sert fortement le personnage de Gus. Beaucoup d'autres protagonistes tournent autour d'eux. Chacun m'a touché à sa manière.
Le ton du journal intime est de mise dans ce roman. L'écriture est simple et claire et m'a permis de rentrer facilement dans le petit monde d'Hazel.
Comme je le disais précédemment, malgré un sujet difficile, tout est abordé avec pudeur et simplicité. Le roman ne tombe à aucun moment dans le voyeurisme.
Enfin, que dire du flot d'émotions que j'ai ressenti tout au long de ma lecture... J'ai pleuré, j'ai ri, j'ai souri, je me suis sentie triste...
Bref: Une lecture émouvante.
Nos étoiles contraires a été adapté en mars 2014 au cinéma.
7 commentaires:
Je n'ai pas lu le livre mais j'ai vu le film. J'avoue être pas mal tentée par le livre ;)
J'ai aussi vu le film et il m'avait bouleversé.
Ce roman est tellement, tellement beau, et triste ... Je n'ai pas pu aller voir le film.
Je l'ai lu, et j'ai bien aimé, mais je crois que j'en attendait peut-être trop, ce ne fut donc pas LA lecture ^^
On a tellement parlé du livre que c'est vrai qu'il y avait un gros effet d'attente.
J'avais vraiment beaucoup aimé alors que, me connaissant, c'était loin d'être gagné au départ ! Mais je n'ai pas voulu voir le film, je préfère en rester au roman.
J'ai trouvé les deux très bien de mon côté.
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