Si c'était à refaire de Marc Lévy
La quatrième de couverture: Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle...
Mon avis: Après avoir été conquise puis légèrement déçue par ses derniers opus, voyons voir ce que Marc Lévy nous a ici concocté...
Alors de prime abord, nous avons l'histoire bateau de l'homme à qui on donne une deuxième chance et qui fait un bond dans le passé pour retrouver son assassin. "Vive les clichés!" c'est ce que je me suis dit jusqu'à la fin du bouquin sauf que, il y a autre chose...
Marc Lévy nous donne à lire une histoire somme toute très banale mais qui reste très efficace. C'est avec plaisir que j'ai suivi les aventures du personnages principal.
Parlons en de ce personnage principal. Il est coulé dans le moule de tous les personnages de Marc Lévy, on reconnaît la patte de l'auteur. Là aussi, la formule fonctionne puisque le protagoniste renferme les principales qualités d'un personnage alliant humour, côté sombre et bonté.
Au niveau du style, Marc Lévy opte pour une narration en "je". On suit donc le personnage principal et nous sommes projetés dans sa tête. Ce choix de narration s'avère judicieux et prend tout son sens à la fin du roman. L'auteur écrit de façon simple et efficace et se fait même un "auto clin d'oeil" en faisant référence à son premier roman Si c'était vrai. J'ai vraiment retrouvé le Marc Lévy des origines, avec son retournement de situation aux derniers moments et son écriture simple et efficace. Par contre, la fin m'a vraiment laissé perplexe, je suis restée pantoise, ne sachant que penser, me rappelant un peu Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, roman du même auteur.
Pour résumer: Bien que semblant très cliché, ce livre renferme de petites surprises et reste une agréable lecture.
Ma note: 7/ 10
Les premières lignes: Se fondre dans la foule, jouer ce drôle de drame sans que personne se rende compte de rien, se souvienne de quoi que ce soit.
Un jogging, tenue de circonstance pour passer inaperçu. Le long de River Park, à 7 heures du matin, tout le monde court. Dans une ville où le temps est minuté, où les nerfs de chacun sont mis à rude épreuve, on court; on court pour entretenir son corps, effacer les excès de la veille, prévenir le stress de la journée à venir.
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