Thérapie de Sebastian Fitzek

Thérapie de Sebastian Fitzek, Livre de Poche, 308 pages, 2006

La quatrième de couverture: Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un des ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé.

Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à  sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie: les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces...

Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel: connaître la suite de son histoire.

Mon avis: Je renoue avec le thriller qui est quand même mon genre de prédilection et... Je ne suis pas déçue du tout!

L'histoire est prenante, dès les premières lignes on se retrouve propulsé dans l'intrigue et on a du mal à la lâcher. Plus le livre avance et plus je me suis posée de questions en arrivant même à ne plus pouvoir fermer le livre. Le suspense est donc bien au rendez- vous!

Les personnages sont atypiques, ici pas de gros stéréotype mais des personnages originaux et intrigants que l'on a envie de percer à jour envers et contre tout.

La plume de Sebastian Fitzek m'a également beaucoup séduite. J'ai lutté contre la fatigue pour connaître la fin du livre. L'auteur a l'art de construire une atmosphère et le lecteur se prend au jeu. Le plus fort dans tout ça, c'est qu'on a beau essayé de deviner ce qu'il se passe, dans les dix dernières pages, on se retrouve scotché.

Pour résumer, un véritable coup de coeur!

Ma note: 9/ 10

Les premières lignes:Lorsque la demie- heure fut écoulée, il sut qu'il ne reverrait jamais sa fille. Elle avait ouvert la porte, s'était retournée une dernière fois vers lui, puis était entrée dans la pièce où l'attendait le vieil homme. mais Joséphine, sa fille de douze ans, ne devait plus en sortir. Il en était certain.