La quatrième de couverture: Le onzième jour après ma mort, papa est allé porter ma couette à la teinturerie. Monter la rue de Couédic, les bras chargés de ma literie, le nez dedans. Il se dit qu'il renifle mon odeur. En fait, ça pue, je ne les ai jamais fait laver ces draps ni cette couette. Ca ne choque plus. Au contraire: subsiste encore quelque chose de moi dans les replis blancs qu'il porte à la teinturerie comme on porterait le saint sacrement. Papa pleure le nez dans le coton. Il profite. Il sniffe encore un coup la couette, et il pousse enfin la porte du magasin.
Papa ne peut plus traîner. Condoléances, etc- débarrasse papa de la couette. Papa aurait voulu que ça dure, une file d'attente, une livraison, une tempête, juste que ça dure le temps de respirer encore un peu plus des bribes de mon odeur. Papa se dépouille, il perd, il perd.
Mon avis: Comme l'indique le bandeau, ce livre a reçu le Goncourt du premier roman 2011. Une belle promesse... Le résumé du livre m'avait vraiment emballé mais finalement l'histoire n'est pas terrible. Le roman relate le point de vue d'un fils sur sa mort et les retentissements que cela a eu sur la vie de son père. Ce roman est donc l'histoire d'un deuil. Alors, personnellement, je ne pensais pas que cela parlerait tout le long du roman de cela mais si...175 pages autour d'un décés...Autant dire une éternité. Les personnages sont certes attachants mais j'ai trouvé le récit peu accrocheur, bref, je me suis ennuyée du début à la fin. Pourtant le style est soigné, les mots bien choisis mais je n'ai pas réussi à accrocher vraiment. Espérons que Michel Rostain écrira un meilleur deuxième roman.
Pour résumer: Je n'ai pas du tout accroché à ce roman. Une belle déception.
1 commentaire:
le thème ne me tente absolument pas ;)
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