La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas, Pocket, 331 pages
La quatrième de couverture: Alexandre Dumas fils a vécu le drame de La Dame aux camélias. L’immortelle Marguerite Gautier s’appelait Alphonsine Plessis. Elle avait été fille de ferme et passait pour une femme du monde. Elle fut la plus opulente courtisane de son temps, follement dépensière et s’étourdissant de champagne et de luxe avant de mourir épuisée de phtisie à 23 ans.
En transposant ses souvenirs, Dumas crée une héroïne spirituelle et désintéressée que son amant, Armand Duval, essaie de relever de sa vie de pécheresse.
Au cimetière Montmartre, elle repose dans une tombe ornée d’une couronne de camélias blancs scellée dans le marbre. L’art et l’amour dépassent les existences terrestres…
Ce que j'en pense: Un classique de temps en temps ne peut pas faire de mal. Celui- ci traînait depuis un moment sur le bord de ma bibliothèque et n'attendait plus que je le découvre. La Dame aux camélias, dans mon esprit, c'était l'histoire passionnante d'une galante à la vie trépidante et qui se consume d'amour.
Au niveau de l'intrigue, j'avoue ne pas être tombée loin. L'histoire est telle que je l'imaginais: romantique mais sans grand intérêt... Une lassitude s'est créée au fur et à mesure de ma lecture, se changeant peu à peu en ennui.
Là où le bas blesse, c'est que la fin nous est donnée dès le départ, du coup, la fin du roman est looooooongue et ennuyeuse.
Le personnage principal est plutôt charismatique. La Dame aux camélias est merveilleuse de beauté, de délicatesse et se révèle être une héroïne envoûtante. Elle porte sur ses épaules le poids de l'histoire. Hélas, cela ne suffit pas à faire oublier le personnage d'Armand Duval, amant éperdu de Marguerite. J'ai trouvé ce personnage antipathique et presque barbant. Là où le personnage féminin met de la gaieté, il transforme tout en tristesse et en ennui.
La question que l'on peut se poser et peut- on réellement faire le reproche d'une intrigue ennuyeuse et d'un personnage barbant à Alexandre Dumas fils? En effet, ce dernier ne fait que transcrire l'histoire. D'ailleurs cet esprit de transcription fait de ce texte un véritable documentaire. Quelque chose m'a gêné dans le style. Avec du recul, on sent que l'auteur a voulu raconter des faits et ne rien romancer. Il a voulu rester fidèle à l'Histoire. Mais cette volonté de respect à transformer cette intrigue au fort potentiel en un espèce de rapport de faits totalement inintéressant. Pas de logique, pas de transition, seulement des scènes mises maladroitement les unes à côté des autres.
Vous l'aurez compris, c'est une véritable déception que cette Dame aux camélias.
2 commentaires:
Je l'ai adoré, il fait partie de mes romans préférés. Cela ne m'a absolument pas gênée d'apprendre dès le début la mort de Marguerite. Ce qui est magnifique dans ce roman est l'histoire du sacrifice de cette femme. Il m'a beaucoup émue.
Je ne me souviens pas avoir eu une impression d'ennui. Dommage que la rencontre ne se soit pas faite.
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