Le fait du prince d'Amélie Nothomb, Albin Michel, 169 pages
La quatrième de couverture: Il y a un instant entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.
Ce que j'en pense: Amélie Nothomb, auteure révélée avec La Métaphysique des tubes et Stupeurs et tremblements récidive avec Le fait du prince.
Baptiste Bordave est un homme normal avec une vie normale. Un jour, il ouvre sa porte à un inconnu qui a besoin d'aide et ce fameux inconnu meurt d'une crise cardiaque dans son salon. Poussé par une étrange envie Baptiste décide de prendre l'identité de l'homme mort chez lui et devient Olaf Sildur.
L'histoire est étrange et vraiment décalée. D'une excentricité folle, cette intrigue reste pourtant d'une mollesse affligeante. Il ne se passe rien! Mis à part de longs dialogues et de nombreuses scènes où les personnages boivent et mangent, aucune action... Je trouve cette histoire d'un ennui mortel.
Le personnage principal qu'est Baptiste Bordave est inintéressant et sans relief. D'une platitude sans nom, il passe un temps fou à réfléchir et se monte la tête.
Le style d'Amélie Nothomb n'évolue toujours pas. Fluide, clair mais sans réel intérêt stylistique. Personnellement, je pense qu'il serait temps que l'auteure améliore son écriture et fasse évoluer son écriture. A chaque fois que j'ouvre un de ses romans, j'ai l'impression qu'il ressemble au précédent. Certes c'est la marque de fabrique de l'écrivain qui ressort mais je persiste à dire que cela devient lassant. De livre en livre, Amélie Nothomb me déçoit. Pourtant, je suis poussée à chaque fois à lire son dernier opus qui est comme une promesse de renouveau qui ne vient jamais. J'ai une sensation de livre écrit à la va vite sans réelle réflexion.
En bref: Encore déçue par Amélie Nothomb, je lui suggérerais de renouveler un peu son style qui bien qu'efficace n'évolue pas depuis bien des années.
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