samedi 1 décembre 2012

Le code Jefferson de Steve Berry

Le code Jefferson de Steve Berry, Cherche Midi, 589 pages

La quatrième de couverture: Lincoln (1865), McKinley (1901), et Kennedy (1963): quatre présidents américains, quatre assassinats a priori sans rapport aucun, et pourtant...
Afin de venir en aide à une de ses amies, Cotton Malone se rend aux Etats- Unis sans se douter qu'il est sur le point de faire l'une des découvertes les plus étonnantes de sa carrière: l'existence d'une société secrète, fondée lors de la Révolution américaine, adoubée par George Washington et qui, depuis lors, n'a cessé ses mystérieuses activités. A l'origine du secret, et peut- être de l'assassinat des quatre présidents, une intrigante séance du Sénat américain survenue en 1793.
Lancé dans une course contre la montre pour découvrir la vérité, Malone devra élucider de nombreuses énigmes, en particulier celle du fameux Code Jefferson, afin de déjouer une conspiration dont les ramifications touchent au coeur même de l'Etat américain.

Mon avis: Retour de Cotton Malone, personnage récurrent chez Steve Berry que j'avais découvert avec Le Monastère Oublié. La formule est toujours la même, de l'intrigue, de l'action et encore de l'action. L'histoire en elle même est intéressante d'autant plus que nous avons l'impression de découvrir l'envers du décor du gouvernement américain. Contenant de multiples rebondissements (trop peut- être), ce livre plaira aux plus aventuriers des lecteurs. Fan de suspens, vous ne serez pas déçus. Bien que certains passages soient cousus de fil blanc et donc devinés d'avance, ce roman contient assez de suspens pour plaire.
Les personnages sont toujours aussi caricaturaux et m'ont parfois agacés avec leurs bons sentiments. Trop manichéens (soit bons, soit méchants), j'ai trouvé qu'ils manquaient de nuance.
Le style de l'auteur quant à lui en surprendra plus d'un. Les chapitres de longueur raisonnables permettent une lecture facile. Par contre, dans chaque chapitre, le récit saute du point de vue d'un personnage à un autre, ce qui peut parfois déconcerter voire empêcher une bonne compréhension du récit. De plus, la multitude des personnages engendre une multitude des points de vue et pour le coup j'ai bien mis 150 pages à m'adapter à cette façon de narrer.
Pour résumer: Un bon roman qui vous fera passer un agréable moment.

Ma note: 7/10

Les premières lignes: Washington D.C
30 janvier 1835
11 heures

Le président Andrew Jackson avait un pistolet braqué sur la poitrine. Vision étrange, mais pas complètement insolite, en tout cas pour un homme qui avait passé sa vie à faire la guerre. Il sortait de la rotonde du Capitole en direction du portique est, et il était d'une humeur aussi maussade que le temps. Son secrétaire au Trésor, Levi Woodbury, l'aidait à marcher, alors qu'il avait déjà son inséparable canne. L'hiver avait été rude cette année-là, surtout pour un homme de 67 ans avec la peau sur les os- ses muscles étaient plus raides que jamais, ses poumons perpétuellement congestionnés.

Je remercie les éditions Cherche Midi pour cet envoi.

1 commentaire:

Bibliométrique a dit…

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