mercredi 28 décembre 2011

Les Visages de Jesse Kellerman

Les Visages de Jesse Kellerman, Sonatine, 2008, 471 pages

La quatrième de couverture: Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime: c'est le travail d'un génie.
La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers.
Mon avis: Je renoue avec le thriller après un gros passage à vide dans mes lectures. Pas de déception ce coup- ci! L'histoire est plutôt simple, un marchand d'art qui trouve des dessins et décident de les exposer. Cette exposition est un succès mais malheureusement, il s'avère que certains visages apparaissants sur les dessins sont des enfants victimes de viol... Là, s'engage une enquête pour démêler le vrai du faux.
L'intrigue est palpitante, l'enquête sur fond de monde de l'art, j'adore.
Les personnages ne sont pas stéréotypés, ce qui est rare dans les thrillers. En effet, ici pas de flic bourru, de détective féminine hyper rebelle ou de gros inspecteur à la blessure sentimentale refoulée. Ici, nous avons un marchand d'art un peu trop curieux et attachant et une procureur un peu trop complexe dans sa tête! Bref, tout nous dépayse et pourtant, tout nous semble familier.
Le récit alterne deux histoires, celle de l'histoire de la famille Muller et celle d'Ethan et de son enquête. Tout se mêle pour se démêler à quelques pages de la fin. Un semi suspens... Semi car: à la page 250 je me suis tournée vers mon mari pour lui dire "je suis sûre j'ai tout capté de ce qui se passe". Et quelques centaines de pages plus loin, je me suis aperçue que j'étais tombée vraiment pas loin de la vérité! Hé hé!
Bref, un bon roman qui m'a fait passé un bon moment et que je vous conseille.

Ma note: 7/ 10

Les premières lignes: Au début, je me suis mal comporté. Je ne vais pas vous mentir, alors autant jouer cartes sur tables dès maintenant: si j'aimerais croire que je me suis racheté par la suite, il ne fait aucun doute que mes intentions, du moins au début, ont manqué quelque peu de noblesse. Et encore, c'est un euphémisme.

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