lundi 22 août 2011

La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King


La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King, Livre de Poche, 2002, 280 pages


La quatrième de couverture: C'est exprès que Trisha s'est laissé distancer par sa mère et son frère ce jour- là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là.
Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharnés à sa perte: la Teigne et la Chose. Il lui reste son baladeur grâce auquel elle peut suivre les exploits de son idole, Tom Gordon, le joueur de base- ball. Le seul qui peut l'aider à la sauver.


Mon avis: J'ai découvert avec ce livre un Stephen King en décalage. L'histoire est simple, une petite fille qui se perd dans la forêt et que l'on suit dans ses mésaventures. D'émerveillement face à la nature à l'horreur, de moments de joies en terreur, de certitudes en doutes, Stephen King nous livre le récit d'une petite fille de 9 ans. Le personnage principal, Trisha, est très attachant. Elle campe une petite fille intelligente, futée et pleine de ressources. Le récit est simple mais beau. Je n'ai eu qu'une seule envie, voir Trisha s'en sortir. Un récit qui prend aux tripes mais qui m'a néanmoins déçue par certains aspects. De part l'histoire en elle même, les rebondissements sont peu fréquents. Quant à la Chose et la Teigne qui sont citées dans la quatrième de couverture, on s'attend à un coup de maître à la Stephen King mais rien ne vient. Dès la première apparition de ces deux là, j'ai su ce qu'il en était... Dommage.
Le roman ne présente pas que le point de vue de Trisha. De temps à autres, le narrateur raconte ce qu'il se passe du côté des parents. Les recherches désespérées, les fausses pistes... Ces moments sont appréciables et crée un espèce de décalage entre Trisha et ce qu'il se passe autour de son "aventure".
J'ai apprécié les descriptions de l'auteur qui nous envoie avec Trisha en pleine forêt. Ca en devenait angoissant car tout comme le personnage, on se retrouve coupé du monde et perdu dans la verdure.
Pour résumer, Bien que manquant de rebondissements et parfois trop prévisible, la lecture de ce livre reste un moment agréable. Néanmoins, je n'en garderai pas un souvenir marquant.

Ma note: 5/ 10

Les premières lignes: Le monde a des dents, et quand l'envie le prend de mordre, il ne s'en prive pas. Trisha McFarland avait neuf ans lorsqu'elle s'en aperçut. Ce fut un matin, au début du mois de juin. A dix heures, elle était assise à l'arrière de la Dodge Caravan de sa mère, vêtue de son maillot d'entraînement bleu roi de l'équipe des Red Sox ( avec 36 GORDON inscrit au dos), et jouait avec Mona, sa poupée.

2 commentaires:

Anne Sophie a dit…

je passe sans hésiter

Typy Zoberman a dit…

Ce que j'ai apprécié dans ce livre, surtout, c'est qu'on ne sait réellement pas comment ça va finir. On sait que Stephen King, s'il veut tuer une gamine de 9 ans, il le fera. Alors on a vraiment peur, contrairement à tous ces livres qui sentent le happy end.

Mon passage préféré : elle est encore vivante, et ses parents commencent à envisager de faire des funérailles sans corps. On se dit : "si elle savait..."