Scalpel de Diana Lama, l'Archipel
La quatrième de couverture: Sur la côte rocailleuse de Naples, le corps nu et mutilé d’un célèbre mannequin est retrouvé. La victime a subi les mêmes sévices que deux autres femmes, dont les dépouilles ont été découvertes quelques jours plus tôt.
La police est convaincue que ces crimes sont l’œuvre d’un serial killer que la presse a surnommé « l’Anatomiste » en raison des amputations qu’il fait subir à ses victimes.L’enquête est confiée à une équipe menée par le psychiatre Tito Jacopo Durso et Artemisia Gentile, une criminologue dont les émissions télévisées sont très suivies.
Artemisia, qui a compris le lien unissant les victimes, n’hésite alors pas à défier le serial killer grâce aux caméras de son émission.
Elle croit lui tendre un piège, mais « l’Anatomiste » l’a déjà désignée comme sa prochaine victime…
Ce que j’en pense : Mitzi est une ancienne victime du Docteur,
un pédophile que personne n’a jamais su appréhender. Devenue psychologue, elle
intègre l’Équipe, qui est un groupe de spécialistes menant l’enquête sur
l’Anatomiste, un tueur en série impitoyable.
Cette histoire est pleine de
rebondissements. Deux intrigues se font front, s’entremêlant parfois. Le récit
renferme beaucoup de suspens et d’actions. Tout le long, j’ai été tenue en
haleine, attendant avec appréhension la prochaine horreur. Le rythme est
haletant et soutenu. Je ne me suis ennuyée à aucun moment. L’instant du climax
est vraiment insoutenable et au moment où je pensais assister au pire tout est
retombé comme un soufflet ! Comme vous l’aurez compris, j’ai été un peu
déçue par le dénouement final. En fait, c’est comme si on me promettait un
orgasme et que au moment crucial, le téléphone se met à sonner vous coupant
tous les moyens.
Heureusement, Diana Lama n’a pas
misé seulement sur l’intrigue mais aussi sur les personnages. Au départ, je les
ai trouvé nombreux, avec des noms à l’italienne imprononçables. Je me suis
sentie perdue et j’ai dû faire des allers- retours entre les pages pendant un
long moment. La multitude des personnages est plutôt bien construite mais on
sent que le travail n’a pas été plus approfondi que cela. En fait, on se rend
compte très vite que c’est Mitzi qui porte la plus grande partie du livre sur
ses épaules.
Elle est le personnage principal.
Jusqu’au bout, tout tourne autour d’elle. Il est question d’elle, même lorsqu’elle
n’est pas là. Elle campe une ancienne victime qui tente de se reconstruire.
Psychologue de renom, elle renferme une certaine fragilité. Elle a une sensibilité à fleur de peau et
elle alterne entre courage et peur panique. Je l’ai trouvé intéressante au
départ, puis un peu gnangnan et ennuyeuse en milieu de roman. Son intérêt
augmente vers la fin du récit et elle prend une autre dimension, laissant
découvrir d’autres pans de sa personnalité. Diana Lama a donc misé beaucoup sur
ce personnage complexe.
Le style d’écriture est plutôt
simple mais la formule reste efficace. Il y a beaucoup de détails dans les
descriptions ce qui prouve que l’auteure c’est attachée à se documenter sur
l’anatomie humaine en amont. Le choix de la narration qui alterne les points de
vue des différents personnages est judicieux. Cela reste néanmoins, un choix de
narration banal pour le genre thriller. L’écriture est tantôt fébrile, tantôt
beaucoup plus posée. Diana Lama impose son style au fur et à mesure du roman
sans brusquer le lecteur.
Bref : Un bon thriller malgré une fin en demie teinte.
Lecture en partenariat avec:
2 commentaires:
Si on t'a coupé ton orgasme en plein vol, non merci ;)
Une vraie frustration!!! :-)
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