Kaïken de Jean- Christophe Grangé

Kaïken de Jean- Christophe Grangé, Albin Michel

La quatrième de couverture: « - Un kaïken. - Tu sais à quoi ça sert ? - C’est avec ce poignard que les femmes samouraïs se suicidaient. Elles se tranchaient la gorge… » Olivier Passan de la Criminelle. Un solitaire fasciné par le Japon traditionnel, un samouraï des temps modernes, lancé dans la traque d’un insaisissable criminel, « l’Accoucheur », qui éventre les femmes au terme de leur grossesse pour brûler le fœtus. Ce flic tourmenté, complexe, cherche à comprendre les raisons du naufrage de son couple : Naoko, sa femme japonaise, a demandé le divorce mais ils se sont entendus pour une garde alternée de leurs deux enfants. Cette vie de famille chaotique est au centre de l’intrigue, qui joue des similitudes entre l’histoire personnelle de Passan et celle du serial killer que l’on est tenté de voir comme son double monstrueux. Mais le suicide de l’Accoucheur ne résout rien et Passan devra aller jusqu’à Tokyo rechercher la clé de l’énigme… 

Ce que j'en pense: Un bon thriller, il n'y a que ça de vrai! Et rien de mieux que Jean- Christophe Grangé pour renouer avec le genre.

L'histoire est véritablement passionnante. Tout commence en plein milieu d'une enquête autour de meurtres sauvages. L'enquête touche à sa fin lorsque le livre commence donc cela peut vous donner une idée de tout ce qui peut se passer après...

Une intrigue bien ficelée, pleines de rebondissements et au suspens complètement haletant. Bref, un véritable bijou de construction au niveau de la narration.

Les personnages sont soignés et bizarrement, pour une fois je trouve que le personnage principal est plutôt atypique et pas trop stéréotypé. Les autres protagonistes sont également très originaux et plutôt soignés au niveau de l'écriture.

Le style de Jean- Christophe Grangé est comme d'habitude très efficace et agréable à lire. Fidèle à lui- même l'auteur nous offre un roman soigné, travaillé et réfléchi de bout en bout. Tenue en haleine du début à la fin, ce thriller m'a scotché à mon canapé.

En bref: A lire! A lire! A lire!