Peur Noire de Harlan Coben, Pocket, 413 pages
La quatrième de couverture: Mauvaise passe pour Myron Bolitar: au moment même où son agence bat de l'aile, ce coup de fil d'Emily Downing...
Un premier amour qui reprend contact n'est jamais très bon signe. D'autant qu'il y a treize ans, Emily n'a rien trouvé de mieux à faire que de le plaquer pour Greg, le rival détesté. L'homme qui a élevé, lui apprend aujourd'hui Emily, son propre fils, Jérémy... La nouvelle désarçonne Bolitar mais une seconde le remet vite en selle: Jérémy souffre d'une grave anémie qu'une greffe de moelle osseuse seule pourrait guérir. ET l'unique donneur compatible s'est évanoui dans la nature... Des pères, des fils, un journaliste plagiaire, un tueur en série, des tuiles en pagailles et des ardoises à régler... La course au donneur est lancée, et l'enjeu n'a rien d'une partie de base-ball...
Mon avis: Me voilà repartit dans le genre thriller avec un maître du genre Harlan Coben. Ici, il met en scène Myron Bolitar un de ses personnages récurrents.
Malgré quelques lenteurs en début de roman, l'intrigue prend très vite de l'ampleur, nous entraînant dans un rythme effréné dans l'enquête de Myron. Parfois un peu complexe, l'histoire m'a tenu en haleine jusqu'aux dernières pages.
Le personnage principal, Myron Bolitar, est en décalage avec les personnages de gros flics que l'on peut trouver dans d'autres thrillers. En décalage avec le monde du crime. Bolitar est en effet un ancien joueur de basket-ball à l'humour et aux sarcasmes décapants.
Le style de ce thriller ne contient ni lourdeur, ni longueur et est très agréable à lire.
C'est donc une lecture agréable qui saura vous tenir en haleine jusqu'au bout.
Ma note: 8/10
Les premières lignes: Une heure avant que son monde n'éclate comme une tomate bien mûre sous un talon aiguille, Myron mâchait une pâtisserie qui avait l'aspect et le goût d'un pain détartrant pour urinoir.
- Alors? demanda Maman.
Au prix d'un effort méritoire, il avala.
- Pas mal.
Maman secoua la tête, visiblement déçue.
- Quoi?
- Je suis avocate. Le fils que j'ai éduqué devrait savoir mentir.
- Tu as fait de ton mieux.
Elle haussa les épaules et fit un geste vers le...gâteau.
D'autres avis: Vous pouvez trouver d'autres critiques de ce livre sur: Les lectures de Mylène , La Pile à Lire d'Heclea , Carnet de Lecture
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