Les hommes cruels ne courent pas les rues de Katherine Pancol, Point deux, 559 pages
Je ne suis qu'au tout début du roman pour le moment.
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Comme la petite Italienne décédée pendant trois heures, le temps de monter là-haut, de tout bien inspecter et de redescendre prévenir sa famille. C'est bon. Vous pouvez me suivre. L'Au-delà et le Paradis, c'est kif- kif. Des roses et du miel. D'oblongs chérubins qui soufflent un frais zéphyr. Un verger riant et doux où on se roule, peinards. Y a pas de raison d'avoir la trouille. C'est du gâteau.
Lui, c'est pas sûr qu'il soit monté direct au Paradis. Il a dû s'arrêter en route. Histoire de réparer l'âme.
Mais enfin... J'attendais tout de même.
Il était grand. Grand nez, grande bouche. Grandes jambes, grands bras. Grande gueule. Infidèle. A toutes. Souvent absent. Mais, quand il était là, il prenait toute la place. Les hommes palpaient les billets dans leurs poches, les femmes dénudaient leur épaule. Il choisissait. Le copain pour faire la bringue ou la femme d'une nuit. Séduire était la grande affaire de sa vie. Il se penchait sur chaque regard comme sur un miroir. Veloutait son oeil bleu, balançait un sourire, enfonçait les mains dans ses poches, lissait sa mèche épaisse, enlevait, embrassait puis repartait. Ailleurs.
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