lundi 29 août 2011

God save la France de Stephen Clarke


God save la France de Stephen Clarke, Pocket, 2005, 320 pages

La quatrième de couverture: Nom: Paul West.
Age: 27 ans.
Langue française: niveau très moyen.
Fonction: jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.
Occupation: déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.
Hobbie: lingerie féminine.
Signe particulier: Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckam.

Jeune Britannique fraîchement débarque à Paris, créateur, en Angleterre de la fameuse enseigne Voulez- Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines.
Et il n'est pas au bout de ses surprises...

Mon avis: Lorsque Paul West se retrouve catapulté en France pour son travail, c'est le choc des cultures! Le livre renferme toutes les premières impressions de ce jeune cadre dynamique Anglais. Le décorticage de notre société se fait en 9 points: les apprioris des Français sur les Anglais (comme si ça n'allait pas dans les deux sens?!), une critique sur la propreté des rues de Paris, la recherche d'un appartement, la découverte de la gastronomie française (au départ critiquée puis encensée), la critique de nos campagnes françaises, les réactions des Français face à la guerre en Irak (la deuxième pas la première), une petite analyse sur le système médical de notre bonne vieille France, l'amour des Français pour les Anglais et enfin une petite remarque sur notre calendrier.
Je pense que ce livre a dû avoir un sacré succès Outre- Atlantique étant donné qu'il renferme tous les clichés sur les Français... Genre on se ballade tous avec une baguette de pain sous le bras, tous les jours on mange des escargots, on est toujours super chic, on est sale et bien évidemment nous n'avons aucun savoir vivre. Alors, je veux pas être chauviniste mais 320 pages qui balancent des gros clichés sur notre société merci bien! Certaines analyses sont très fines, notamment celles sur notre administration tortueuse (genre si tu veux un papier il faut que tu fournisses 100 pièces justificatives et un échantillon de sang et/ ou d'urine) ainsi que sur notre système médical.
Notre gastronomie en prend un coup au départ même si au final le narrateur change totalement d'avis et se range dans le camp des 3/4 de la population mondiale qui dit que nous sommes de fin gastronome.
Ne parlons même pas du portrait que fait l'auteur des Françaises...(je n'en dirai pas plus sinon je vais m'énerver pour de bon...).
Alors, certes, le livre est bien construit, l'idée est originale, l'écriture et le style de l'auteur sont sympa. Somme toute, ce livre est facile à lire voire parfois agréable, mais il est tellement bourré de clichés que s'en est lamentable. Bien sûr, le roman renferme un humour anglais certain, mais je n'ai pas accroché plus que ça.
Pour résumer, si vous aimez l'humour anglais, foncez! Sinon, abstenez- vous!

Ma note: 4/ 10

Les premières lignes: l'année ne commence pas le 1er janvier, tous les Français savent ça. Il n'y a que ces fous d'Anglo- Saxons pour croire un truc pareil. En réalité, l'année commence le premier lundi de septembre. le jour où les Parisiens récupèrent leurs bureaux après leur mois de vacances et se remettent à travailler le temps de décider où ils partiront à la Toussaint.

1 commentaire:

Penelope a dit…

Le récit est inégal et truffé de clichés, mais dans l'ensemble j'ai bien aimé suivre les multiples tracas de Paul West :)