mardi 27 juillet 2010
L'auteur du mois: Maxime Chattam
Au cours de son enfance, le jeune Maxime fait de fréquents séjours aux États-Unis : sa première destination en 1987 est Portland dans l'Oregon, ville qui inspire son premier roman. Maxime a effectué sa scolarité au lycée Montesquieu à Herblay puis à l'Université Paris XIII-Nord.Durant son adolescence, souhaitant devenir acteur, il prend des cours de comédie au Cours Simon à Paris. Cette passion est vite abandonnée pour revenir à son premier amour : l'écriture. En 1988, il passe quelque temps dans la jungle thaïlandaise. Le journal qu'il écrit alors est sa première expérience avec l'écriture. Il la poursuit au début des années 1990 avec ses premiers essais littéraires d’abord inspirés de Stephen King et notamment du film Stand By Me tiré de la nouvelle Le Corps dans le recueil de nouvelles Différentes Saisons. C’est lors d’une répétition en 1995 pour le spectacle Angélique Marquise des Anges de Robert Hossein auquel Maxime Chattam participe qu’un des comédiens, Pierre Hatet, lui suggère d’écrire pour le théâtre. Il écrit alors Le Mal qu’il ne publie pas. Il ébauche son premier roman, Le Coma des mortels, fable humoristique sur la solitude, racontant un mois dans la peau d’un jeune homme plongé dans le coma, suite à un accident qui s’avère être une tentative de meurtre. Ayant abandonné la comédie, il exerce quelques petits boulots avant de reprendre des études de lettres modernes. Il écrit Le Cinquième Règne à cette époque puis fin 1999. Le Cinquième Règne est publié bien plus tard, en 2003, sous le pseudonyme de Maxime Williams. Ce roman mêle la traque d’un tueur en série à un thème récurrent de la littérature fantastique, le livre est couronné par le prix du roman fantastique du Festival de Gérardmer. Très vite, il se fascine pour les romans policiers mais, conscient des connaissances qu'il faut avoir pour ce genre d'écrits, il suit une formation en criminologie pendant un an à l'université de Saint-Denis. Durant cette année, il apprend les rudiments de la psychologie criminelle, de la police technique et scientifique et de la médecine légale. Début 2000, il s’attelle à la rédaction de L'Âme du mal qu’il achève à l’automne 2001 et qui est publié en 2002 par Michel Lafon. Suivent In Tenebris et Maléfices. Il présente L'Âme du mal à Michel Lafon, un éditeur orienté exclusivement vers les thrillers américains. Cet éditeur décide de miser sur lui. Signé du pseudonyme de Chattam, en référence à une petite ville de Louisiane, le livre crée la surprise et conquiert rapidement un public. Des critiques saluent ce jeune auteur français qui, pour eux, renouvelle de façon spectaculaire le genre, rompt avec la tradition du polar à la française.
Maxime Chattam sait utiliser les ficelles du thriller américain qu'il a assimilées : courts chapitres, tension permanente, rebondissements, scènes d’horreur, héros émouvants qui conservent une part de mystère, structure cinématographique… Dans un souci de réalisme, il confronte les dernières technologies de la police scientifique à des enquêtes que tout désigne de prime abord comme impossibles. Le but est de créer des atmosphères angoissantes et efficaces. Ses situations, avec des effets de miroir, laissent entrevoir de multiples dénouements potentiels.
Source: Wikipédia
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1 commentaire:
Maxime Chattam est, sans aucun doute, mon auteur de romans policier préféré. J'ai commencé par lire In tenebris, qui, dès les premières pages, m'a littéralement accrochée. Malheureusement pour moi, j'ai tellement aimé cet opus que les autres ouvrages ont eu du mal à autant me plaire. Les oeuvres de Maxime Chattam restent néanmoins, pour moi,d'excellent romans policiers que je me plais à relire.
Pauline
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