Une forme de vie d'Amélie Nothomb
La quatrième de couverture: "Ce matin-là, je reçus une lettre d’un genre nouveau."
Ce que j'en pense: Avec Une forme de vie, Amélie Nothomb s'essaie au genre épistolaire. Les lettres s'échangent entre l'auteur elle- même et un GI Américain basé en Irak. Encore une fois, l'auteure se met en scène dans une situation décalée comme seule Amélie Nothomb sait les écrire. Il n'y a pas vraiment d'intrigue dans ce roman. Le lecteur assiste plutôt à la naissance d'une amitié entre deux correspondants qui jusque- là n'avaient rien en commun. Cela pourrait paraître barbant mais sachez juste que lorsque le roman a atteint sa vitesse de croisière, un retournement de situation tardif crée la surprise (je ne peux en dire plus sans spoiler le roman).
Les personnages sont en complet décalage avec la réalité et ont ce petit grain de folie bien spécifique à l'écriture de la romancière. Avec le personnage du GI américain obèse, Amélie Nothomb fait un pied de nez majestueux aux clichés de la société américaine.
Dans ce livre, l'auteur parle beaucoup d'elle- même et tout le long de la lecture je me suis demandée où était la frontière entre le réel et la fiction. Le traitement de sa personne comme un personnage est fréquent chez Amélie Nothomb mais je ne peux m'empêcher de croire que certaines choses sont vraies dans ce qu'elle raconte sur elle. Il reste à savoir quoi.
Le style en lui-même est fidèle à l'auteur. Une écriture simple et agréable mais sans plus. Pourtant, je note que ce livre m'a beaucoup plus plu que les deux derniers sortis.
Bref: Une lecture agréable qui regroupe les caractéristiques d'écriture de l'auteur.
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