dimanche 4 mars 2012

Le chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle

Le chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle, Librio, 187 pages

La quatrième de couverture: Des cris lugubres sur la lande... Et la légende prend corps! Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de Sir Charles Baskerville... Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal!
Un chien de l'enfer! Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de Sir Henry, l'héritier nouvellement arrivé d'Amérique, il ne doute pas de mettre fin rapidement à ces spéculations.
Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Le long du grand bourbier de Grimpen... Et au manoir, il se passe d'étranges choses...
Se peut- il que la malédiction des Baskerville frappe encore? Foi de Sherlock Holmes, cela ne sera pas!

Mon avis: Enfin, je découvre Sir Arthur Conan Doyle, et quelle rencontre! L'auteur nous embarque dans une enquête à la noirceur sans nom. En commencant ce livre, je m'attendais vraiment à trouver une histoire aux allures vieillotes mettant en scènes deux anglais un peu coincé. Et bien mes amis quelle surprise!
L'intrigue est moderne et palpitante voire un peu occulte, les personnages sont surprenants et agréables. La plume de Sir Arthur Conan Doyle est vraiment fluide et par conséquent très agréable à lire. L'auteur dissimule de menus indices tout le long du livre et Sherlock Holmes les interprète avec brio à l'aide de son cher ami Monsieur Watson.
J'ai apprécié fortement l'histoire qui ne semble pas prendre une ride, bref Sir Arthur Conan Doyle peut s'inscrire facilement dans notre air du temps.
J'ai donc découvert un classique pas du tout ennuyeux, mettant en scène des personnages qui contrairement à ce que je croyais ne sont pas caricaturaux. Bref une belle surprise que je vous conseille de lire.

Ma note: 8/10

Les premières lignes: Sherlock Holmes, qui d'ordinaire se levait très tard, excepté dans ces occasions assez fréquentes où il veillait toute la nuit, était attablé devant son petit déjeuner. J'étais debout sur le tapis du foyer et je ramassais la canne que notre visiteur avait oubliée la veille au soir. C'était une belle et forte canne en bois, avec une tête ronde, de celes dont on dit que ce sont des "permissions de minuit".

1 commentaire:

Terhi Schram a dit…

Je n'ai jamais lu le bouquin mais, en film, il reste mon préféré.