mercredi 17 août 2011

Le Moulin des Sources de Françoise Bourdon


Le Moulin des Sources de Françoise Bourdon, Livre de Poche, Août 2011, 284 pages

La quatrième de couverture:1840. Fontaine- de- Vaucluse.
La première fois que Timothée Viguier rencontre Noëlie, il décrète qu'elle sera son épouse et elle- même sait qu'il n'y aura pas d'autre homme que lui. Le père de la jeune fille donne son accord sans hésiter car les Viguier possèdent depuis plusieurs générations un moulin à papier prospère sur les bords de la Sorgue.
Ainsi commence pour Noëlie une vie tissée de drames et de bonheurs, de joies et de chagrins, qui la mènera jusque dans les années 1920 quand, vieille dame quasi centenaire, elle saura, par la seule force de sa fidélité, sauver le moulin ancestral en révélant ce qui devait être tu.

Mon avis: Une magnifique découverte littéraire. L'histoire est celle d'une famille provençale qui traverse le temps. Notre point d'ancrage est le personnage de Noëlie, un personnage oh combien attachant. Point de rebondissements dans ce texte, juste une histoire qui se déroule au fil de la Sorgue.
Les personnages sont tous très attachants, chacun renfermant une part de secret.
Le style de l'auteur est très simple et semble naturel. Pas de fioriture, des descriptions simples et parlantes.
J'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a beaucoup fait penser à mes lectures de Marcel Pagnol. J'ai aimé cet environnement provençal auxquel je tiens beaucoup (pour ceux qui ne savent pas, je suis originaire du sud de la France donc la Provence j'y tiens!). J'ai eu l'impression de me promener avec les personnages dans ces décors de guarrigues me rendant mélancolique.
C'est la gorge nouée que j'ai fermé ce livre que j'ai dévoré en une journée. Un livre plein de tendresse dont je vous conseille la lecture.

Ma note: 8/ 10

Les premières lignes: 1836.
Elle l'avait aimé dès qu'elle avait croisé son regard. Un regard comme elle n'en avait encore jamais vu, couleur de mousse, dont l'iris était constellé de minuscules points sombres.
Le jour déclinant teintait le ciel d'un délicat camaïeu de mauve, de bleu et de rose. Des nuances un peu trop fades pour la jeune filles, qui se vêtait volontiers de rouge.


Je remercie les éditions Livre de Poche pour cette agréable lecture et leur confiance:




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très jolie critique. On sent que ce récit a suscité beaucoup d'émotions chez toi.
Je n'ai jamais lu l'auteur mais lorsque j'aurai à mon tour la mélancolie à mes trousses, j'y penserai.