mardi 17 avril 2012

De la politique à la littérature, il n'y a qu'un pas!

Vous n'y aurez pas échapper, cette semaine nous votons! Et oui, nous sommes en pleine élection présidentielle donc forcément, le contexte m'a fait me poser plusieurs questions:
Quel est l'impact de la littérature sur la politique et vice versa? La littérature est-elle un atout ou un handicap pour les hommes politiques? Les politiciens écrivains qu'en pense t-on?

Dans un premier temps, le livre est plutôt un très bon outil de propagande (et oui internet n'a pas toujours été là!).
Le premier à se lancer c'est quand même Aristote avec Politique.
Bien sûr d'autres on suivit comprenant que le livre pouvait quand même faire une sacré pub pour leurs idées comme par exemple Adolf Hitler avec Mein Kampf ou Mao Tsétoung avec son Petit Livre Rouge.
Le livre comme outil de propagande et oui, il fallait y penser. Politique et littérature font dans ce cas plutôt bon ménage. Mais, ce n'est pas toujours le cas....

Les livres sur les politiciens sont parfois des atouts et parfois pas du tout... Il suffit de voir la publicité autour du livre Sarko m'a tuer de Gérard Davet et Fabrice Lhomme pour comprendre que certains livres peuvent détruire ou faire augmenter la côte de popularité de certains politiciens. Ainsi, les sujets politique sont très à la mode en ce moment de Indignez- vous de Stéphane Hessel à La gauche contre le réel de Elisabeth Lévy, les livres visent à nous pousser à réfléchir autour de cette politique qui avouons nous le, nous maîtrisons mal.
Bien sûr certaines biographies peuvent donner une image que nous ne connaissons pas des politiques, leur donnant figure "humaine" ou en dépeignant un portrait plutôt déplaisant.
N'oublions pas non plus les caricatures qui fleurissent notamment dans le genre BD qui s'avère plutôt incisif lorsqu'il s'agit de politique comme par exemple avec: Le petit livre bleu, analyse critique et politique de la socité des Schtroumpfs d'Antoine Bueno (en référence au Petit Livre Rouge), Politique en stock de Gervais et Albert Algoud, Les socialos de Raffael et Lionel de Roz ou encore Sarkolanta, les naufragés de Bart et Gaston.

Que penser ensuite de tous ces hommes politiques qui d'un coup ont la plume qui les démange. Ainsi, avec l'élection présidentielle, nous avons pu voir fleurir dans nos librairies divers livres écrits par nos très chers candidats. Un petit florilège pour le plaisir: Qu'ils s'en aillent tous! de Jean- Luc Mélenchon, Changer de destin de François Hollande, La France solidaire de François Bayrou ou Pour que vive la France de Marine Le Pen. En plus de leur faire un petit coup de pub, c'est livre leur permettent de mettre à jour leurs idées et de mettre en valeur (ou pas) leurs talents d'écrivains. On dirait presque qu'ils sont habités par le fantasme de l'écrivain romantique avec sa belle image de révolutionnaire amenant des idées neuves... Bref, bien que informatif, c'est livre ne m'attirent pas du tout!
Bien sûr, certains politiciens ont réussi à transformer l'essai comme Valéry Giscard d'Estaing, membre de l'Académie Française depuis 2003.

Pour conclure, je dirai que politique et littérature c'est un peu je t'aime moi non plus. Outil de communication ou de propagande, donnant une bonne image du politique ou bien la détruisant et reflétant les pires choses qu'ils renferment, la littérature reste encore un média qui compte dans cette campagne présidentielle et ceux malgré internet et les autres nouvelles technologies.

Et pour un peu de pédagogie citoyenne, je vous encourage à aller voter pour le 1er tour dimanche. Et pour vous aider à faire un choix pourquoi ne pas lire Qui choisir? d'André Bercoff.

N'hésitez pas à donner vos impressions en commentaire! Merci!

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