mardi 8 novembre 2011

La cinquième femme de Henning Mankell


La cinquième femme de Henning Mankell, Point deux, 2000, 997 pages

La quatrième de couverture: Les victimes sont des hommes: empalés, étranglés, noyés. Ils n'ont rien en commun, mis à part peut-être leur brutalité. Et leur mystérieux bourreau, obsédé par son désir de vengeance.


Mon avis: ENFIN la chronique tant attendue après je ne sais plus combien d'extraits du dimanche et trois semaines de lecture acharnée!!!! Je tiens à préciser que si j'ai mis tant de temps à lire ce livre ce n'est pas parce que je n'en ai pas apprécié la lecture mais plutôt par manque de temps.
D'abord, l'histoire... Prenante dès le départ, elle nous amène en Algérie puis en Suède où se déroule toute l'enquête. Des meurtres odieux, des indices introuvables bref un casse- tête de première auquel va devoir se confronter Kurt Wallander notre enquêteur. Ce Kurt Wallander qui je pense doit être un personnage récurrent de chez Henning Mankell vu le sous- titre "Une enquête de Kurt Wallander".
Kurt Wallander, LE personnage central du livre, l'enquêteur dans tout son cliché! Mais si, vous savez le détective aux apparences sans coeur qui cache une fêlure profonde et un côté tendre?! Bref, j'ai trouvé le personnage un peu stéréotypé sur les bords! Heureusement, il est entouré par des personnages pas banals. Le coupable est entre autre très intéressant de par sa psychologie mais comment vous en parler sans en dire trop....
Le style de l'auteur est très simple, facile à lire, agréable et sans fioriture, bref un bon moment à passer avec ce livre! La narration alterne le point de vue de l'enquêteur et celui du coupable ce qui est vraiment intéressant puisqu'on voit l'avancée de l'enquête du point de vue du meurtrier.
Je tiens encore à préciser que le format des éditions Point Deux m'a conquise bien que les pages ne soient pas toujours simples à tourner!
Pour résumer, une lecture qui a traîné en longueur mais qui m'a satisfaite.

  
Ma note: 7/ 10


Les premières lignes: Tout était silencieux en cette nuit où ils étaient venus pour accomplir leur mission sacrée. Celui qui portait le nom de Farid et qui était le plus jeune des quatre hommes pensa après coup que même les chiens n'avaient fait aucun bruit. La nuit tiède enveloppait le petit groupe. Ils attendaient depuis la tombée du jour.


Merci à Virginie de Book- in - sofa pour cet envoi!


 

Aucun commentaire: