vendredi 8 octobre 2010

La Marque de Winfield de Ken Follett

La quatrième de couverture : En 1886, plusieurs élèves du collège Winfield sont les témoins d’un accident au cours duquel l’un des leurs trouve la mort. Mais cette noyade est- elle vraiment accidentelle ? Ce drame va marquer à jamais les destins d’Edward, riche héritier d’une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, et de Micky Miranda, fils d’un richissime Sud- Américain. Autour d’eux, des dizaines d’autres figures évoluent, dans cette société où les affaires de pouvoir et d’argent, de débauche et de famille se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité…


Mon avis : Le Marque de Winfield est la deuxième œuvre que je lis de Ken Follett et je peux déjà vous dire que ça y est, l’auteur vient de rentrer dans la liste de mes auteurs dits « valeur sûre ». En effet, j’avais tellement été éblouie par Les Piliers de la Terre que j’avais peur d’être déçue par cet opus mais que nenni ! Bien au contraire, Ken Follett confirme son talent en retraçant une épopée familiale à travers les temps.
L’intrigue est passionnante et bien menée, on ne s’ennuie pas à la lecture de ce roman. Seule la fin me semble un peu bâclée mais cela ne gâche en rien le livre. L’histoire est d’autant plus passionnante qu’elle est portée par des personnages fascinants. Hugh, le réprouvé, représente la droiture, si bien que ses actions sont prévisibles pour le lecteur. Et que dire d’Augusta, la tante manipulatrice et prête à tout pour arriver à ses fins. Sans parler de son fils Edward, une espèce de larve influençable et sans caractère. Ken Follett met ici en place des personnages à la personnalité complexe et intrigante. On les déteste, on les aime, on les soutient ou pas mais ils ne nous laissent pas insensibles. Selon moi, la force de Ken Follett réside dans cette faculté à rendre ses personnages vivants. Peu importe nos sentiments à leurs égards, ils ne nous laissent pas insensibles.
Le style de l’auteur est quant à lui impeccable. On se délecte à la lecture des pages. Au fil du roman, le lecteur découvre le Londres d’antan et je me suis réellement trouvée transportée dans ce cadre.
Pour résumer, lisez- le ! Ce roman est vraiment passionnant, un pur bijou de la littérature d’aujourd’hui. Personnellement, je pense que ma prochaine escapade avec Ken Follett concernera Le Monde sans Fin et franchement, je languis.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je te conseille également tous les romans sur la seconde guerre mondiale et les histoires d'espionnages qu'il a écrit au début de sa carrière. La larme à l'oeil, le code Rebecca, la nuit de tous les dangers etc...!

Mais "La Marque de Windfield" reste mon préféré :)